De mon amour destin,
Pourquoi, pour qui, quel besoin
D'un autre tableau, d'un quatrain?
Au sommet de la douleur, l'écrin
Du souvenir d'elle, pierre d'airain,
Tel une clé de voûte me soutient
Pour rassembler mes forces, oser l'alexandrin.
Et, Poète, je peins ce que j'attends demain
Des mille voyages aux contours incertains;
Je jette les couleurs des jours sereins
Sur la toile usée par les dessins.
N'importe si je me souviens;
Je désire le chemin
Même si, à la fin,
Il ne reste rien.
Je viens de lire plusieurs de vos poèmes et je sens la tristesse, les douleurs tenaces que peuvent provoquer l'absence.
RépondreEffacerBeaucoup de pudeur dans vos mots.
Merci de votre visite. J'écris pour donner un élan aux sentiments qui m'habitent plutôt que de les laisser m'entraîner. J'espère pouvoir partager la joie lorsqu'elle reviendra.
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