À toi, belle brune, qui fut soleil et lune
Je demande pardon d'avoir tant désiré.
Venue un jour d'été, tu luis toujours comme une
Vénus au soir de mai.
À toi, mon tendre amour, je demande pardon
D'avoir trop attendu avant de t'espérer.
Aux bonheurs invécus, aux vains cupidons,
Aurons-nous survécu?
À toi, fils ou fille, je demande pardon
De ne te connaître qu'encore imaginé.
Est-ce que suffira pour insuffler ce don
Le désir d'être roi?
À tous, amours réels, passés et à venir,
Je demande pardon de n'oser oublier
Ni rêves, ni douleurs, ni riches souvenirs
Qui portent le bonheur.
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