mercredi 30 avril 2014

Au revoir

Je bâtissais un temple au coeur de la nuit mate
Pour que naisse le temps des baisers anoblis, 
Mais tu t'abandonnais, étreintes disparates,
Aux désirs éclatés, précurseurs de l'oubli.

Jamais apprivoisée par mes pauvres caresses,
Tu as choisi la fuite, la vie d'oiseau sauvage,
Mais nous nous reverrons au lendemain rivage;
Je te dis au revoir comme je fais promesse.

Tu voles au vent debout et je ne bouge pas.
Souffle chaud léveché! À l'aurore apparue,
Dans mon temple achevé, tu seras revenue. 

Mais il sera trop tard. Aucun mea culpa  
N'interrompra la messe, célébrée pour une autre.
L'amour aura vaincu, simplement pas le nôtre.

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